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Perte de poids : l’hormone de croissance fait de la résistance

Pour certaines personnes obèses ou en surpoids, la perte de poids est un véritable calvaire. Malgré leurs efforts constants, les kilos perdus finissent toujours par revenir. Des chercheurs brésiliens ont peut être trouvé l’une des explications à cette énigme : l’hormone de croissance obligerait l’organisme à économiser ses ressources énergétiques lorsque l’apport calorique est faible.
                                   

Hormone de croissance symbolisée par une plante

L’influence de la leptine sur la faim
Depuis quelques années, les scientifiques comprennent mieux la complexité de l’obésité. Pour certains patients, les régimes hypocaloriques sont insuffisants pour obtenir une perte de poids durable.

Pour mieux comprendre les dysfonctionnements de la gestion des calories, les scientifiques investissent la piste hormonale. Ils ont déjà découvert que hormone nommée leptine joue un rôle clef dans la réponse de l’organisme face à une perte de poids.

À savoir ! La leptine (du grec leptos, mince) ou hormone de la satiété est une hormone digestive peptidique qui régule les réserves de graisses dans l’organisme et l’appétit en contrôlant la sensation de satiété. C’est une hormone anorexigène. Elle est sécrétée par le tissu adipeux et d’autres tissus tels que l’estomac, le muscle squelettique, la moelle osseuse.
                               

En perdant du poids, les cellules adipeuses produisent moins de leptine nous rendant alors plus susceptibles à la faim.

Certaines personnes ont une résistance à la leptine (mutation sur le gène DB par exemple) et en étant ainsi insensibles à cette hormone, ils ressentent plus souvent la faim et développent une obésité extrême. C’est comme si leur boucle de contrôle de la satiété était déprogrammée.

Malgré la mise à jour de ce rôle clef de la leptine, les scientifiques n’arrivent pas à mettre en place une thérapie adaptée pour parvenir à une perte de poids durable. La pièce manquante du puzzle est peut-être la découverte récente de l’équipe de José Donato Junior de l’université de Sao Paulo.

“Les récepteurs de l’hormone de croissance se trouvent en grande quantité dans les muscles, dans le foie et dans les organes directement impliqués dans le métabolisme de la croissance. Nous avons découvert que le cerveau est également rempli de récepteurs. C’est tout à fait nouveau” souligne José Donato Jr.
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